Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Clermont

L’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Clermont est propriétaire de biens immobiliers dont elle assure ou délègue l’entretien et la gestion. Une partie de ces biens est louée, les revenus générés permettant l’entretien de ce patrimoine et le financement des actions culturelles de la Compagnie.

Immeubles reçus par legs :

L’un au 19 rue Bardoux, légué par Madame Alphonsine Emilie Eugénie née Ledru, veuve de François Félix Drudin. Une partie de cet immeuble accueille le siège de l’Académie. Un pavillon annexe, donnant sur le boulevard Lafayette, en fait partie. Il est actuellement loué à Clermont Auvergne Métropole pour y présenter ses

« Herbiers » qui regroupent à la fois les herbiers universitaires (Université Clermont-Auvergne) et les herbiers du museum Henri-Lecoq.

L’autre, situé au 13 de la rue du Onze-Novembre et maison natale d’Armand Sauzet a été légué selon sa volonté. Auteur de nombreux travaux, dont un important ouvrage sur le général Desaix, Armand Sauzet fut Secrétaire général de l’Académie.

Autres biens immobiliers et mobiliers

Par acte notarié de donation, daté 20 juin 1950, selon la volonté de Madame Pierre Rougier (dit Victor), l’Académie est également propriétaire de la tour médiévale de Montpeyroux, classée Monument Historique en 1951.

Par convention, la gestion et l’entretien de la Tour sont assurés par la municipalité de Montpeyroux.

Divers legs ont apporté aux collections académiques des œuvres remarquables : citons par exemple le bureau XVIIIᵉ dit « de Chazerat », provenant du legs de la famille Drudin-Ledru, exposé au musée d’Art Roger-Quilliot à Clermont-Ferrand.

Le legs Chopard

Le docteur Emmanuel Chopard (1863-1929) était médecin thermal à l’hôpital de Vichy, domicilié en cette ville au 172 rue de Nîmes. Le 13 février 1918, il institue l’Académie sa légataire universelle. Le testament sera ouvert le 24 août 1929. Parmi les œuvres léguées à l’Académie, avec la demande expresse de ne pas les dissocier : des meubles de qualité, des faïences et divers objets d’art, de nombreuses pièces archéologiques, une importante bibliothèque de livres anciens et des ouvrages du XIXème siècle, des gravures et des tableaux remarquables, dont « Les Laveuses » de François Boucher. Comme d’autres meubles appartenant à l’Académie, cette œuvre est en dépôt au musée d’Art Roger-Quilliot. Sa qualité et la célébrité de l’artiste ont conduit à la signature de conventions de prêt pour des expositions nationales ou internationales : il a ainsi orné nombre de cimaises, notamment japonaises et britanniques.

La bibliothèque de l’Académie s’est enrichie au fil des ans grâce à des donations qui en font l’une des belles bibliothèques régionales.

Enfin, plusieurs legs testamentaires ont été fléchés vers l’Académie en vue de doter des prix annuels (Prix Louis Achard, Prix Grellet de La Deyte, Prix de bienfaisance, Prix Achard-Gardette, Prix Camille Vigouroux et Prix Fernand Mège) et un prix décerné tous les quatre ans (Prix Jean-Lucien Gandois), grâce aux intérêts dégagés par ces legs.